politique sociale napoléon iii
Napoléon III fut également un homme à la fois de la modernité libérale et soucieux du bien social de ses sujets. D'abord, en ce qui concerne le coup d'Etat de 1851, celles : De Taine : « L'Assemblée haïssait la République plus que lui (Bonaparte) et, si elle avait pu, elle aurait violé son serment pour mettre au trône Henri V, ou les Orléans… ». Le peuple eût résisté à la loi du suffrage restreint et voté envers et contre tout, mais pour qui ? Appauvri, l’État mexicain, endetté principalement vis-à-vis de l’Angleterre mais aussi de l’Espagne et de la France, décide, le 17 juillet 1861, de suspendre pour deux ans le paiement de sa dette extérieure[366]. L'ordre européen alors en place est pourtant celui issu du congrès de Vienne de 1815 qu'il récuse, non seulement parce qu'il a été établi par les vainqueurs de Napoléon Ier afin de contenir les ambitions territoriales et politiques de la France mais aussi parce qu'il méconnaît le principe des nationalités dont Louis-Napoléon est un ardent défenseur[323]. Sous le second empire la politique étrangère de la France a été conduite sous l’autorité de Louis-Napoléon Bonaparte, d’abord prince président sous la Seconde République et Empereur des Français à partir de 1852. Histoire. Elle a pour objectif la relance de la croissance et la modernisation du pays[247]. L'influence des saint-simoniens sur la politique économique se manifeste enfin par la politique mise en œuvre par l'Empereur pour mettre fin au protectionnisme économique face à la concurrence étrangère, et ce en dépit de l'opposition des industriels français. Cavalerie d’Allonville dans la rue de Paris. Les archives du ministère de la maison de l'Empereur, sous Napoléon III, sont conservées aux Archives nationales dans la sous-série O/5[462]. in-8, 1865-69. Ce faisant, il entre en conflit avec une partie des parlementaires peu favorables à une telle réforme des institutions. En imposant une résidence de trois ans pour les électeurs et en multipliant les cas de radiation des listes (vagabondage, condamnation pour rébellion ou atteinte à l'ordre public, etc. Les spectacles en ville se développent notamment l'opéra-bouffe, un genre dans lequel triomphe le compositeur Jacques Offenbach, mais aussi les pièces de théâtre comme celles d'Eugène Labiche qui remportent un franc succès. Consuls et agents consulaires peuvent résider dans les ports ouverts au commerce français ; les agents diplomatiques et consulaires français ont la possibilité de voyager librement dans toutes les parties de l'empire, et sont ouverts au commerce et aux sujets français à compter du 15 août 1859, les ports de Hakodate, de Kanagawa et de Nagasaki, puis les ports de Niigata et de Hyôgo[361]. Vaincu lors de la bataille de Sedan, dans l'est de la France, Napoléon III se constitue prisonnier. Extrêmement diminué, l'empereur voit grandir avec inquiétude le péril prussien. La succession de revers internationaux durant la période 1866-1867 et les craintes d'un conflit armé ont convaincu Napoléon III de procéder à une refonte de l'organisation militaire. » à la fureur de Changarnier, qui, depuis 1849, s'est éloigné du président et est passé dans le camp de la majorité parlementaire pour laquelle il est censé représenter le bras armé de la restauration monarchique[92]. Au Corps législatif, ces élections marquent le recul important des bonapartistes autoritaires (97 sièges) face au grand vainqueur, le Tiers Parti (125 sièges), et face aux orléanistes de Thiers (41 sièges) et aux républicains (30 sièges)[240]. Il a souhaité améliorer le sort de celles et ceux qui contribuaient directement à l’essor industriel du pays. I-La Politique intérieure : La vie politique du Second Empire se divise en deux périodes distinctes : l'Empire autoritaire et l'Empire libéral. Ayant plaidé la constitution d'un grand service public de l'enseignement primaire, gratuit et obligatoire — auprès de l'Empereur avec succès, puis auprès du Corps législatif sans succès —[305], il impose, en 1866 et 1867, l'obligation pour chaque commune de plus de 500 habitants d'ouvrir une école pour filles, l'extension de la gratuité de l'enseignement public du premier degré à 8 000 communes, l'institution d'un certificat d'études primaires sanctionnant la fin du cycle élémentaire, et il développe les bibliothèques scolaires[306],[307]. L'opération est engagée le 30 octobre 1836 au matin mais elle tourne court assez rapidement. En mai 1862, il fonde la Société du prince impérial, destinée à prêter de l'argent aux ouvriers et à aider les familles temporairement dans le besoin. Le corps expéditionnaire français de 14 000 hommes, débarqué le 24 avril à Civitavecchia et dont la mission est en fait mal définie, fait alors face à la résistance des troupes républicaines sous le commandement de Garibaldi qui l'accueillent à coups de canon. Un gouvernement provisoire qui prend le nom de Gouvernement de la Défense nationale est alors formé[393]. I L'économie française bouleversée par l'industrialisation entre 1848 et 1870. D'où l'afflux prévisible d'une foule de ruraux vite dépaysés et désaxés. Durant le Second Empire, la conquête de l’Algérie est poursuivie. Durant ce nouvel exil britannique, l'ex-empereur écrit beaucoup, notamment un ouvrage intitulé La France et la campagne de 1870 (publié après sa mort dans son intégralité). En février, il est procédé aux élections des membres du Corps législatif. Le Second Empire reste fondamentalement lié au 2 décembre et à la capitulation de Sedan. Le fonctionnement de l'État tend alors à se rapprocher de celui d'une monarchie constitutionnelle[228]. Le 31 décembre, lors de la présentation des résultats, Louis-Napoléon déclare : « La France a répondu à l’appel loyal que je lui avais fait. Il desserre ainsi progressivement la censure, libéralise le droit de réunion et les débats parlementaires. Après la destruction de la flotte russe à Sébastopol et la bataille de Malakoff, la Russie capitule[323],[328]. On s'achemine ainsi vers la lutte des classes, à la grande joie du prophète Karl Marx. À la surprise générale, le jour venu, il bénéficie d'un raz-de-marée, bénéficiant d'un vote de ras-le-bol à l'égard de la République conservatrice bien plus que d'un vote d'adhésion à sa personne. Il faut se reporter à la jeunesse de Napoléon III, à sa formation, à ses lectures, à son inlassable curiosité qui l'inclinaient à rechercher le contact avec les intellectuels préoccupés du social, enfin à son goût des voyages au cours desquels, tout en usant largement des distractions de son âge, il faisait des comparaisons et s'ouvrait par la réflexion à des vues nouvelles. Qu'à cela ne tienne, le 2 décembre 1851, il organise un coup d'État qui renverse la IIe République et, un an plus tard, instaure officiellement le Second Empire. Il n'y a pas de parti bonapartiste pour le soutenir mais seulement des ralliements plus ou moins sincères ou opportunistes[204]. Au début de 1840, l'un de ses partisans les plus fidèles, Fialin, lance à son tour ses Lettres de Londres, qui exaltent ce prince qui « ose seul et sans appui, entreprendre la grande mission de continuer l'œuvre de son oncle »[43]. Il en fut affecté, mais n'en estima pas moins que ces incidents déplorables n'étaient pas de nature à le détourner de la voie de la conciliation, de la concertation. Je sais juste à quel point que la vie politique est difficile. Le souvenir de la cinglante défaite de 1870 a biffé d’un trait de plume toute l’œuvre de Napoléon le petit, comme le moqua Victor Hugo. Dans son introduction à La Physiologie sociale de Saint-Simon, Georges Gurvitch souligne l'influence que celui-ci a fortement exercée sur Proudhon, et aussi sur Karl Marx, directement certes, mais encore, pour ce dernier. Après la bataille de Las Cumbres suivie notamment du siège de Puebla, la ville de Mexico, capitale du pays, est prise le 7 juin 1863. Il écrit notamment Extinction du paupérisme (1844), ouvrage influencé par les idées saint-simoniennes et développant un moyen populiste pour accéder au pouvoir : « Aujourd'hui, le règne des castes est fini, on ne peut gouverner qu'avec les masses ». Pour les articles homonymes, voir Napoléon (homonymie). Le peuple apprend à se servir du suffrage universel. Il s'établit à Londres où il apprend la mort de son père à Livourne, le 25 juillet 1846. Nous avons en face de Marseille un vaste royaume à assimiler à la France. Les balles de soie ainsi exportées commencent à parvenir à Lyon à la fin de l'année 1859. Ce projet de loi donne également pouvoir au gouvernement d'interner ou de faire expulser, après l'expiration de sa peine, tout individu condamné pour des délits relatifs à la sûreté de l'État ou pour offense contre la personne de l'Empereur, mais également tout individu ayant été condamné, exilé ou transporté à la suite des événements de juin 1848, de juin 1849 et de décembre 1851[223]. Indésirable en Suisse, un moment fixée à Constance, la Reine Hortense obtient, en 1817, grâce à son frère, le Prince Eugène, époux de la fille du roi de Bavière, et devenu duc de Leuchtenberg, l'autorisation de résider à Augsbourg où elle achète l'hôtel de Waldeck, dit aussi Babenhausen, rue Sainte-Croix. Dans la propagande bonapartiste ainsi présentée, la démocratie, définie comme « le gouvernement d'un seul par la volonté de tous », s'oppose à la république supposée être, pour Louis-Napoléon, « le gouvernement de plusieurs obéissant à un système »[39]. Alban Dignat a enseign� l'Histoire au lyc�e, en France mais aussi � Mekn�s (Maroc), Tananarive (Madagascar) et Bangui (Centrafrique). Ce dernier rappelle aux militaires leur devoir « d’obéissance passive », le 1er novembre 1851, par une circulaire qui demande de « veiller au salut de la société ». Second Empire (1852-1870), la France de Napoléon III. C'est l'attentat manqué d’Orsini qui convainc pourtant l’Empereur de s'impliquer. Napoléon III trouve dans ces milieux des soutiens pour une politique économique et sociale menée tambour battant par des " coups de théâtre ". Politique intérieure et extérieure de Napoléon III Politique économique Économiquement, Napoléon privilégie le sort des masses populaires, il soutient également de grandes actions économiques comme la création de banques ou d'établissements de crédits (exemple : banque Rothschild) ainsi également que le développement de grands travaux. Un nouveau cabinet est formé le 27 octobre comprenant trois représentants de l'Assemblée et le général de Saint-Arnaud, nommé au ministère de la Guerre. La défense de l'Empire ottoman contre la Russie est aussi une excellente occasion pour lui de faire oublier les visées impérialistes de Napoléon Ier et de sortir Paris de son isolement international. C'est une lithiase dont les crises, d'abord espacées et brèves, deviennent chaque année de plus en plus nombreuses et longues. Cependant, à l'appel du roi Victor-Emmanuel, la population finit par accepter son changement de souveraineté lors du plébiscite des 15 et 16 avril 1860 où le « oui » remporte officiellement 83 % des inscrits dans l'ensemble du comté de Nice et 86 % dans la ville même de Nice. Sous l'impulsion de Napoléon III et de son ministre des travaux publics, Pierre Magne, dont la politique est caractérisée par un engagement financier partiel de l'État dans les entreprises ferroviaires, le pays réduit une partie de son retard sur sa rivale d'outre-Manche pour atteindre 15 600 km[252] de voies ferrées en 1870, sur lesquelles circulent annuellement plus de 110 000 000 voyageurs et 45 000 000 tonnes de marchandises[253], contre 24 900 pour l'Angleterre[254]. Ainsi, dans un premier temps, 26 884 personnes sont arrêtées, essentiellement dans le Sud-Est, le Sud-Ouest et quelques départements du Centre[140], 15 000 sont condamnées dont 9 530 à la transportation en Algérie et 239 autres au bagne de Cayenne tandis que 66 députés (dont Hugo, Schœlcher, Raspail, Edgar Quinet) sont frappés de proscription par un décret présidentiel. - LES PRINCIPES Napoléon III dirige personnellement la politique extérieure (le « secret de ! Exilé, il n'a aucun parti derrière lui, aucune prise sur l'opinion publique. Durant sa tournée hexagonale de l'été, Louis-Napoléon constate l'effervescence qui monte dans les provinces. Tous sont acquittés par le jury, sous les acclamations du public, le 18 janvier 1837[34]. Trouvé à l'intérieur – Page 12personnage du prince Rodolphe des Mystères de Paris et de Napoléon III jeune , non seulement par les révélations du mémorialiste policier Claude , mais par la comparaison des ... C ' est l ' hypothèse littéraire , sociale et politique ! THEME 2 – Les transformations politiques et sociales de la France de 1848 à 1870 (2) A partir des documents et de la vidéo proposés au fil de la leçon, complétez les questions et faites les petits exercices. Il n'y a de bonapartiste que Persigny : mais Persigny est fou ! Sa proposition est finalement rejetée. in-8), et séparément ses Oeuvres militaires (1856, in-8). La Constitution établissant la non-rééligibilité du président, Louis-Napoléon doit légalement quitter le pouvoir en décembre 1852. Depuis le règne de Louis XIV, aucun chef d'Etat français n'a gouverné aussi longuement que Louis-Napoléon Bonaparte. L'auteur se penche ici sur l'homme et sa politique. « Copyright Electre » Poche Son oncle l'Empereur Napoléon étant absent, on ne prénomme l'enfant que le 2 juin suivant[2]. Son éducation cosmopolite et sa sympathie naturelle pour les peuples opprimés permettent à Napoléon III d'être le premier chef d'État à raisonner en tant qu'Européen et à estimer que l'Europe ne peut se construire que sur le dépassement des politiques nationales de chaque État européen[326]. Quelles sont les mutations économiques et sociales qui transforment la France entre 1848 et 1870 ? Sur ses deniers personnels, il finance plus de 8 millions de francs en recherches archéologiques, études expérimentales et travaux cartographiques et fait réaliser des fouilles à Alise-Sainte-Reine, identifiée comme étant le site d'Alésia, qu'il visite en 1861, avant celui de Gergovie[321], ainsi qu'à Bibracte[322]. Émile Ollivier croit pouvoir dire de l'Empereur : « Nous lui ferons une vieillesse heureuse »[244]. L'Impératrice, consciente de la situation et de la fragilité du régime, sait que le prince impérial est trop jeune pour succéder à son père. Exilé après la chute de l'Empire, conspirateur avec son frère aîné pour l'unité italienne, il devient héritier présomptif du trône impérial après les morts successives de son frère aîné Napoléon-Louis en 1831, et de son cousin le duc de Reichstadt (Napoléon II, roi de Rome) en 1832. Lentement, l’empereur modifie son régime pour opter vers un régime plus libre et plus près d’un système parlementaire. Les votes ont lieu les 10 et 11 décembre 1848 et les résultats proclamés le 20 décembre.Louis-Napoléon est élu pour quatre ans avec 5 572 834 voix (74,2 % des voix) contre 1 469 156 voix à Cavaignac (19,6 %), 376 834 voix à Ledru-Rollin (5 %), 37 106 voix à Raspail (0,5 %) et quelque 20 000 voix à Lamartine (0,3 %). Fidèle à ses promesses de Prétendant, Napoléon III a fait beaucoup pour la classe ouvrière durant son règne. Dans la nuit du 1er au 2 décembre, les troupes de Saint-Arnaud prennent possession de la capitale, occupent les imprimeries (notamment pour empêcher les journaux républicains de paraître)[112], procèdent aux premières arrestations de 78 personnes[113], parmi lesquelles figurent 16 représentants du peuple dont Thiers mais aussi les chefs de la Montagne et des militaires comme Changarnier qui auraient pu mener une résistance[114],[115],[116]. Le 29 janvier 1853, le mariage civil de Napoléon III avec Eugénie de Montijo est célébré aux Tuileries puis, le 30 janvier, le mariage religieux a lieu à Notre-Dame. Il pense alors pouvoir pousser son avantage et obtenir une modification des règles constitutionnelles qui lui permettrait de briguer un second mandat[94]. En créant une zone d'influence française dans cette région du monde, il offrirait des débouchés pour l'industrie mais aussi un accès à de nombreuses matières premières. Des sympathies se tissent entre les jeunes hommes politiques japonais et leurs hôtes étrangers ; elles seront par ailleurs exploitées en 1868, quand s'impose le régime Meiji[362] (la Cuivrerie de Cerdon aujourd'hui donnée en exemple, a fabriqué en 1871 300 machines pour la filature de soie de Tomioka dès lors inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité[363]). Partout où il se rend (Chartres, Amiens, Angers, Tours, Nantes, Rennes, Saumur, Rouen, Le Havre), il prêche avec des formules simples et directes la concorde et l'union de tous les citoyens, inaugurant ainsi une technique langagière éloignée des harangues rhétoriques utilisées par les représentants de la classe politique traditionnelle. La nouvelle Assemblée refuse de ratifier la trêve et l'accord négocié par de Lesseps tandis qu'Oudinot reprend l'offensive contre les troupes de Garibaldi avec, pour mission claire, cette fois, de rétablir le pouvoir temporel du pape. Cette « référence négative désormais pour tout républicain authentique » selon les mots de l'historien Raymond Huard pour désigner le 2 décembre, « jour néfaste parce qu’il mit fin à l’existence de la Seconde République »[414], fut l'argument des républicains pour combattre tout retour en force du césarisme plébiscitaire, que ce fût lors du boulangisme puis plus tard lors de la montée du gaullisme[415]. L'un des leurs, le général Nicolas Changarnier, prend d'ailleurs la tête de la Garde nationale et de la division de Paris[69]. Au bout de trois quarts d'heure, ils sont néanmoins obligés de prendre la fuite. Cotes. Pendant ces années qu'il passe principalement en Suisse, il correspond avec les chefs français de l'opposition, écrit et publie des ouvrages ou des manifestes et reçoit à Arenenberg de nombreuses personnalités telles le comte François-René de Chateaubriand, Madame Récamier ou encore Alexandre Dumas[28]. Habilement, ce dernier isole le commandant de la Garde nationale de ses plus fidèles lieutenants et annonce son intention de le destituer le 3 janvier 1851, provoquant au passage la démission de plusieurs ministres. De janvier jusqu'au 29 mars 1852, Louis-Napoléon Bonaparte est le seul des trois moyens de gouvernement alors en place[170]. Napoléon III, neveu de Napoléon Ier, président de la Seconde République française (1850-1852), puis empereur des Français (1852-1870). Toutefois, aux élections complémentaires d'avril 1858, les cinq députés républicains qui sont élus (Jules Favre, Ernest Picard, Jacques-Louis Hénon, Louis Darimon et Émile Ollivier) acceptent de prêter serment pour pouvoir siéger au parlement[221]. Nous avons tous nos grands ports de l'Ouest à rapprocher du continent américain par la rapidité de ces communications qui nous manquent encore. Il manque aux partisans de la révision une centaine de voix, dont celles des orléanistes intransigeants comme Charles de Rémusat et Adolphe Thiers[104]. Elles sont le fait du petit peuple parisien, de ses ouvriers, de ses artisans. Son éducation est d'abord prise en charge par quelques professeurs occasionnels mais, en général, il est souvent livré à lui-même et fait de longues escapades dans la campagne suisse. Puis, jusqu'en janvier 1852, ce sont des arrestations massives non seulement dans les départements soulevés, mais sur tout le territoire », « le caractère massif et inique de la répression vint cependant de l'assimilation qui fut officiellement faite de l'insurrection effectivement accomplie à un complot républicain préparé de longue date », « une répression massivement conservatrice tout imprégnée des rancœurs du parti de l'Ordre », « tonalité autoritaire, antirépublicaine et conservatrice », « le souvenir du serment violé, des morts de décembre, des brutalités de la répression », « 10 jours seulement après l'élimination des derniers nids de résistance », « la décapitation et la terrorisation du camp démocrate furent immédiates. À la suite d'une vaste campagne de pétition recueillant 1 456 577 signatures sur l'ensemble du territoire national (avec une prépondérance de signatures en provenance du bassin parisien, de l'Aquitaine et du Nord), le duc de Broglie dépose, le 31 mai 1851, à l'Assemblée, une proposition de loi soutenue par 233 députés pour réviser la Constitution et ainsi rendre rééligible le président de la République. La monarchie impériale, L’imaginaire politique sous Napoléon III Glikman Juliette, La monarchie impériale, L’imaginaire politique sous Napoléon III, Nouveau Monde Éditions, collections bibliothèque Napoléon, Paris 2013. Cette politique qui annonce, d’une certaine façon, celle que mène Vladimir Poutine aujourd’hui se heurte néanmoins à Napoléon III lorsque la Russie attaque les principautés danubiennes de l’Empire ottoman, en 1853. Le 30 avril, le général Nicolas Oudinot est obligé de battre en retraite devant Rome laissant derrière lui plus de 500 morts et 365 prisonniers. La capitale, pour la première fois considérée dans son ensemble, est ainsi transformée en profondeur et modernisée avec la création d’un tissu cohérent de voies de communication. Ensemble, ils ont un fils : Eugène Louis Napoléon, « prince impérial » né en 1856 et tué en Afrique australe par les Zoulou en 1879. Le bilan de ces journées parisiennes est de 300 à 400 personnes tuées, aux 2/3 des ouvriers, auxquels s'ajoutent 26 tués et 184 blessés parmi les soldats[128],[125]. Le principe, c'est la souveraineté du peuple, la cause celle de l'Empire, la défaite, « Aujourd'hui, le règne des castes est fini, on ne peut gouverner qu'avec les masses », « On l'avait vu assez souvent s'asseoir à la place qu'il avait choisie sur les bancs supérieurs de la gauche, dans la cinquième travée, dans cette zone communément appelée la Montagne, derrière son ancien précepteur, le représentant Vieillard », « toujours donné, en parole et en acte comme héritier de l'Empire », « jure fidélité à une Constitution formellement contraire à "son destin" », « être complétés par un pouvoir politique fort », « respecte les nationalités étrangères, comme elle entend faire respecter la sienne ; n'entreprend aucune guerre dans des vues de conquête, et n'emploie jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple », « avoir participé à un complot ayant pour but 1° de détruire ou de changer la forme du gouvernement ; 2° d'exciter à la guerre civile, en armant ou portant les citoyens à s'armer les uns contre les autres », « Louis-Napoléon laissa faire et même favorisa la manœuvre qui privait l'ennemi commun de moyen d'action légale », « demeurait à ses yeux temporaires et de toute circonstance », « ni par l'insurrection ni par l'élection », « Mes amis les plus sincères, les plus dévoués ne sont pas dans les palais, ils sont sous le chaume ; ils ne sont pas sous les lambris dorés, ils sont dans les ateliers et dans les campagnes », « l'élu de 6 millions de suffrages exécute les volontés du peuple et ne les trahit pas », « élite de la nation que les régimes ayant succédé à l'Empire ont traitée en vaincue », « Vive la Constitution ! Napoléon III concentre durant toute cette période les pouvoirs. Enfin, le 9 août, une autre loi autorise le gouvernement à proclamer l’état de siège avec un minimum de formalités. Les élections sont suivies d'un important remaniement ministériel qui favorise les réformistes proches de Morny, tels Paul Boudet et Armand Béhic mais aussi Victor Duruy, un historien libéral nommé au ministère de l'Instruction publique[234]. Comme les élections législatives doivent avoir lieu la même année, l'Assemblée vote le principe de tenir les deux élections à la même date, le 2 mai 1852, soit sept mois avant la fin théorique du mandat présidentiel[98]. Ce traité, abolissant non seulement les droits de douane sur les matières premières et la majorité des produits alimentaires entre les deux pays mais supprimant également la plupart des prohibitions sur les textiles étrangers et sur divers produits métallurgiques, est suivi par une série d'accords commerciaux négociés avec d'autres nations européennes (la Belgique, le Zollverein, l’Italie, et l’Autriche). Enfin, parmi les dispositions les plus innovatrices et remarquées depuis janvier 1852 figure celle qui établit les bureaux de vote dans chaque commune, et non plus au chef-lieu de canton, comme c'était le cas depuis 1848. Dans le même temps, Victor Duruy, le ministre de l'Instruction publique, met l'accent sur l'enseignement populaire alors que les premières années de la décennie ont été marquées en ce domaine par quelques avancées : en 1861, Julie-Victoire Daubié est ainsi la première femme reçue au baccalauréat, sans avoir à faire de demande exceptionnelle[304]. Il y a deux millions d'abstentionnistes. Louis Bonaparte et les oncles du jeune prince condamnent aussitôt l'opération. Parmi ses idées, parfois contra dictoires (Bismarck : « une suite d'idées fixes » ), on peut dégager : 1.
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